loader image
  15 avenue Neil Armstrong - 33700 Mérignac         06.23.87.03.87
  • Retrouvez-nous sur :

Christophe HAUSSWIRTH

Christophe HAUSSWIRTH : une expertise reconnue dans le domaine du Sport-Santé

Christophe HAUSSWIRTH a passé 21 ans à l’INSEP, notamment à la tête du Département de la Recherche. Ces années de référence lui ont donné une expertise et des similitudes à envisager dans le monde du travail, où il met désormais son expérience au service de l’innovation du Sport-Santé au sein de BeScored Institute. Il est également à ce jour membre associé à l’Université de Côte d’Azur (LAMHESS) et Professeur à l’Université Technologique de Sydney (UTS).

Ouvrages et publications scientifiques

Il a pu réaliser 7 ouvrages de référence dont “Améliorer sa Récupération en Sport”, “Fiches pratiques pour la récupération en sport, ” Récupération et performance en sport” ou “Nutrition et Performance en Sport”, les ouvrages NUTRITION et RÉCUPÉRATION ayant été également produits en langue anglaise, japonaise et chinoise. Afin de mettre en lumière notamment les thématiques de la récupération, il a été organisateur de 2 congrès internationaux sur la récupération en sport. Actuellement, il possède une liste élargie de publications scientifiques (plus de 120 articles) pour des revues spécialisées à impact scientifique élevé, et a écrit 18 chapitres d’ouvrages sur invitation, est intervenu dans près de 120 conférences et séminaires en France et à l’international sur la physiologie et l’entraînement sportif, ainsi que sur la santé et le bien-être de l’individu.

Recherches et collaborations

Fort de sa participation à 6 olympiades et en tant que physiologiste du sport, il a travaillé en étroite collaboration avec plus de 500 athlètes d’élite et entraîneurs dans une variété de sports individuels et collectifs. 

Ses recherches portent notamment sur :

  • les besoins hydriques pour une performance optimale ;
  • Le métabolisme des glucides et la performance à l’effort en cyclisme ;
  • L’impact des protéines en récupération ;
  • Les stratégies d’allure en triathlon et en pentathlon moderne ;
  • Les stratégies de récupération en natation, en pentathlon moderne, chez les nageurs, les footballeurs, les handballeurs, les triathlètes, les joueurs de tennis, les cyclistes ;
  • Les stratégies de pré-refroidissement pour l’exercice dans des conditions chaudes ;
  • La détection du surmenage ;
  • Les stratégies de récupération post-exercice.

Création de BeScored Institute

Christophe Hausswirth a pu créer récemment l’entreprise BeScored, composée d’un conseil scientifique de renommée internationale. Le but est de pouvoir évaluer l’état de santé des personnes et salariés d’entreprise par un Scoring Santé, mais aussi une évaluation de leur alimentation et leur qualité de sommeil. 

Son groupe est désormais à l’écoute de personnes ou d’entreprises désireuses d’initier des Recherches ou des Expertises dans le domaine du Sport-Santé, y compris sur la minceur ou le gain de masse musculaire voire sur la récupération. Son investissement a désormais pour but de donner accès à un état de santé amélioré aux personnes qui le désirent et de livrer aux entreprises le résultat d’études qu’elles auraient mandatées et dont la mise en lumière des bénéfices serait essentielle pour certifier l’utilisation de dispositifs médicaux ou non.

Le froid ou cryothérapie : simple évolution ou véritable révolution ?

Quand Marion Jones se plongea dans des poubelles d’eau glacée à l’arrivée de chaque course des mondiaux 2003 au Stade de France, cela a été un véritable déclencheur pour les Sciences du sport en général et le monde de la récupération sportive en particulier. On en était qu’à la genèse des facteurs de compréhension des bienfaits éventuels du froid sur le muscle et notre organisme ! Une histoire de froid Depuis des siècles, les températures froides sont utilisées par l’homme à des fins thérapeutiques, de santé et de récupération sportive. Cette application du froid voire plus récemment d’exposition au froid sont régulièrement appelées cryothérapie. Les cryothérapies comprenant l’eau froide, la glace et l’air froid ont été popularisées par leur capacité à éliminer la chaleur, à réduire la température centrale et des tissus, et à modifier le flux sanguin chez l’homme en vue d’en faciliter sa récupération. Au fil du temps, la manière dont la température froide a été appliquée au corps humain est restée largement inchangée, l’application de glace, d’air froid et d’eau froide conservant sa popularité. L’évolution de la pratique semble s’être focalisée sur la dose de froid appliquée à travers un contrôle strict de la température et de la durée du stimulus de refroidissement. De nombreux aspects de la physiologie historique remontent à la Grèce antique. En effet, l’utilisation de la cryothérapie pour ses bienfaits sur la santé, le traitement et la récupération remontent à des siècles. Les « aphorismes d’Hippocrate » (460-377 av. J.-C.) ont suggéré que la thérapie par l’eau pourrait « apaiser la lassitude » en réduisant l’épuisement de l’énergie ou de la force des muscles ; la mention de la glace et de la neige en relation avec l’œdème ont conduit certains à le considérer comme l’ancêtre de la cryothérapie. Mais le terme « cryothérapie » a réellement été utilisé pour la première fois en 1908 par A.W. Pusey afin de décrire le traitement des lésions cutanées par des températures très basses. Alors que des progrès considérables ont été réalisés dans notre compréhension des changements dans les mécanismes associés à l’adoption des différentes modalités de cryothérapies, la recherche actuelle a tendance à se tourner vers l’avenir plutôt que vers le passé. Examiner un sujet avec une perspective historique, étudier un sujet en considérant sa phase la plus ancienne et son évolution ultérieure peut aider à affiner sa vision du présent. Un peu d’immersion… en eau froide Les effets bénéfiques de l’immersion en eau froide (CWI) sur la physiologie humaine remontent à 3500 av. J.-C., le papyrus d’Edwin Smith faisant de nombreuses références à l’utilisation du froid à des fins thérapeutiques. Les anciens Grecs utilisaient l’eau froide pour les thérapies ainsi que pour la relaxation et la socialisation. L’immersion en eau froide était traditionnellement utilisée notamment comme traitement de la fièvre. Le Dr. Currie a quant à lui approfondi l’impact de l’eau froide sur la physiologie humaine en étudiant son influence sur la température corporelle, le pouls et la respiration, entre autres paramètres. Il a documenté les premiers enregistrements des températures humaines dans la santé, la maladie et les conditions expérimentales ; mener de telles expérimentations dans son propre « établissement thermal » est une preuve évidente l’intérêt du thermalisme actuel et de l’immersion en eau froide comme catalyseur de bien-être. Ce n’est que dans les années 1960 et les travaux de DH Clarke que l’immersion en eau froide a été étudiée pour ses bienfaits sur la récupération après l’exercice. Cependant, dans les décennies qui ont suivi, l’attention s’est rapidement concentrée sur la survie lors d’une exposition à l’eau froide. C’est à la fin des années 1990 que son intérêt est revenu en force pour déterminer les effets de l’immersion en eau froide sur la récupération des performances sportives. De nombreux chercheurs ont depuis suivi cette voie et ont adopté des protocoles provoquant de nombreux dommages musculaires induits par l’exercice afin de suivre les réponses fonctionnelles, inflammatoires et psychophysiologiques quelques jours après le refroidissement. Après les années 2010, une pléthore d’études similaires a suivi, employant différentes modalités d’exercice, cohortes de sujets et/ou doses de refroidissement (c.-à-d. durée, température de l’eau, profondeur de l’eau) ; l’objectif premier a été d’informer le monde sportif en général, et plus particulièrement le corps médical, les préparateurs physiques et les entraîneurs. Le volume des études publiées a conduit à des méta-analyses aidant ainsi à former un consensus autour de l’application de l’immersion en eau froide. Néanmoins, malgré l’intérêt considérable, les mécanismes physiologiques sous-jacents au niveau du muscle sont restés largement négligés. Au cours de la dernière décennie, les travaux se sont orientés vers la compréhension des rôles centraux que jouent les changements post-immersion dans la température musculaire et dans le débit sanguin des membres inférieurs et supérieurs, ainsi que de la peau. Désormais, nous savons que ces paramètres influencent le processus de récupération. Les avancées très récentes dans le domaine de la physiologie cellulaire et moléculaire ont également permis d’étudier les mécanismes de régulation du muscle squelettique humain, développant notre compréhension des voies importantes des adaptations physiologiques liées à l’exercice après une exposition en eau froide. L’âge de glace La glace est peut-être reconnue comme le mode de cryothérapie le plus traditionnel ; Le chirurgien de Napoléon à la Grande Armée, le baron Dominique Larrey, étant l’un des premiers partisans à recommander la glace et la neige pour faciliter les opérations sans douleur sur les soldats. Cependant, ce n’est que dans les années 1960 que l’application de glace a été recommandée pour le traitement thérapeutique des lésions musculosquelettiques. La capacité à diminuer la température des tissus est fondamentale pour le bénéfice thérapeutique apporté par la glace. En 1955, Bierman a étudié comment l’application d’une poche de glace (120 min) pouvait réduire considérablement (~ 6 °C) la température de la surface de la peau. Des études similaires ont suivi, utilisant diverses méthodes (spray, gel réfrigérant, sac de glace, massage à la glace) et des durées de refroidissement différentes pour rapporter ultérieurement des réductions de température cutanée entre 6 et 30 °C. À peu près à la même période, Bing et ses collègues ont été parmi les premiers à documenter le …

Récupération après l'entraînement

Récupérer juste et non pas juste récupérer !

Récupérer, oui ! Mais de quoi ? Quand ? Et comment ? L’athlète ou le simple sportif a quelquefois du mal à s’y retrouver.